Chez DNS Belgium, nous sommes convaincus qu'une plus grande diversité au sein d'une équipe a un impact positif sur nos organisations, nos employés et nos services. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous nous efforçons délibérément pour parvenir à un rapport adéquat entre le nombre d'hommes et de femmes parmi nos collaborateurs. Toutefois, dans notre secteur, c'est tout sauf évident.
Un secteur masculin ?
Chaque secteur, chaque emploi qui est axé dans une certaine mesure sur la technique, l'informatique, l'ingénierie est considérée comme un monde particulièrement masculin. « Nous recherchons délibérément plus de femmes, car nous avons également remarqué qu'une équipe mixte fonctionne tout simplement mieux qu'une équipe composée exclusivement d'hommes ou de femmes », explique Ruth Venmans, notre ingénieur d'essai. Il n'y a pas si longtemps, cependant, nous avions deux postes vacants chez DNS Belgium et nous n'avons reçu aucune candidature féminine.
« Il est vrai que l'informatique est considérée comme un secteur masculin », signale Loesje Hermans, l'une de nos spécialistes produit. « Pourtant, nous ne considérons pas notre travail comme distinctement masculin. C'est juste étrange qu'il y ait autant d'hommes dans ce secteur d'activité » ajoute-t-elle en riant. « Je pense que DNS Belgium est une entreprise très atypique avec trois femmes dans une équipe d'ingénieurs de seize personnes. C'est vraiment beaucoup dans ce secteur. »
Veerle Ternier, spécialiste produit : « Lorsque j'ai obtenu mon diplôme en informatique, nous étions 5 femmes sur un total de 67 étudiants. Vous savez donc déjà que vous allez retrouver ce même ratio lorsque vous travaillerez dans une entreprise. Mais je n'ai jamais vécu cela comme un problème. C'est ce que je fais, ce que j'aime et ce que je fais bien qui compte pour moi. »
Une image erronée de l'informatique
Les trois femmes reconnaissent qu'il existe en effet des domaines d'études qui ont tendance à attirer les garçons, tandis que d'autres s'adressent principalement aux filles. « Il semble que tout ce qui a trait aux ordinateurs attire surtout les garçons. Mais je ne sais pas pourquoi », se demande Loesje. Selon Ruth, les jeunes ont une perception erronée de ce qu'est l'informatique et cela nuit à la diversité du secteur. « On le constate déjà à la puberté : les garçons jouent davantage aux jeux informatiques que les filles et peuvent donc être plus enclins à choisir des études en relation avec les ordinateurs. »
Selon elles, l'existence de cette idée fausse de l'informatique n'est en tout cas pas due à l'éducation. Aucune des trois n'a jamais eu l'impression qu'elle devait convaincre son entourage, ses professeurs... pour pouvoir faire ce qu'elle voulait. « J'ai même eu l'impression que les professeurs de notre école accordaient une attention particulière aux filles parce que nous étions si peu nombreuses », explique Loesje. « Ils venaient plus souvent auprès de nous pour nous demander si tout allait bien et pour nous proposer leur aide si nécessaire. Il y avait assez bien de filles dans notre filière, mais plus de la moitié ont abandonné leurs études. Sur les quatre filles de ma classe, je suis la seule à avoir été diplômée. Et je pense que c'est surtout parce qu'elles se faisaient une fausse idée de l'informatique. »
Des aptitudes personnelles
Le cliché selon lequel les futurs professionnels et ingénieurs en informatique sont assis devant leur ordinateur et apprennent à programmer dès leur plus jeune enfance est également infondé. « Je pense que les aptitudes pour les langues ou pour les sciences, par exemple, correspondent à une prédisposition individuelle et n’ont rien à voir avec le sexe », affirme Ruth. « Je suis sûre que, dans notre cas, cet esprit analytique et mathématique était déjà bien présent chez nous trois. » Mais aucune des trois femmes ne s'est intéressée à la technologie ou aux ordinateurs dans son enfance.
Loesje avait initialement commencé des études en technologie de laboratoire. « Mais quand j'ai vu que les garçons de mon kot faisaient toutes sortes de choses intéressantes sur leur ordinateur, j'ai compris que c’était ce que je voulais faire. » « Je n'ai acheté mon premier ordinateur qu'en deuxième année d'université », explique Veerle. « J'ai donc commencé mes études en informatique sans ordinateur. Ce n'était pas un problème, étant donné que nous utilisions les ordinateurs de l'université. À l’époque, il s’agissait encore d’ordinateurs connectés à un ordinateur central. Le PC n'était pas encore apparu dans nos vies, loin de là. »
Chez Ruth, la passion pour l'informatique est venue encore plus tard. « De par ma formation, je suis ingénieur industriel en biochimie, mais j'ai toujours travaillé comme ingénieur d'essai. Mon travail consiste à vérifier que les développements mis au point par les développeurs font effectivement ce qu'on attend d’eux. C'est comme ça que je suis arrivée dans l'informatique. Ma passion pour l'informatique s'est développée sur le tas. »
Quelle que soit la façon dont Ruth, Veerle ou Loesje ont abouti dans le domaine de l'informatique, elles sont très satisfaites de leurs choix d'études et de leur travail. Elles le recommandent à toute personne qui s’intéresse à l'informatique. « C'est aussi un domaine très vaste. Vous vous engagez sur la voie de l’informatique, mais vous pouvez choisir d’innombrables orientations. Les technologies de l'information offrent encore de nombreuses possibilités et vous permettent de choisir parmi une multitude d’options. Et si vous aimez votre travail, peu importe si l’environnement dans lequel vous travaillez est majoritairement masculin », conclut Loesje.